Vue de l’exposition « Perroquet »
Galerie GP & N Vallois, Paris
17.05 – 21.06.2013
© Aurélien Mole
Vue de l’exposition « Perroquet »
Galerie GP & N Vallois, Paris
17.05 – 21.06.2013
© Aurélien Mole
Vue de l’exposition « Perroquet »
Galerie GP & N Vallois, Paris
17.05 – 21.06.2013
© Aurélien Mole
Vue de l’exposition « Perroquet »
Galerie GP & N Vallois, Paris
17.05 – 21.06.2013
© Aurélien Mole
Vue de l’exposition « Perroquet »
Galerie GP & N Vallois, Paris
17.05 – 21.06.2013
© Aurélien Mole
Vue de l’exposition « Perroquet »
Galerie GP & N Vallois, Paris
17.05 – 21.06.2013
© Aurélien Mole
Vue de l’exposition « Perroquet »
Galerie GP & N Vallois, Paris
17.05 – 21.06.2013
© Aurélien Mole
Vue de l’exposition « Perroquet »
Galerie GP & N Vallois, Paris
17.05 – 21.06.2013
© Aurélien Mole
Vue de l’exposition « Perroquet »
Galerie GP & N Vallois, Paris
17.05 – 21.06.2013
© Aurélien Mole
Vue de l’exposition « Perroquet »
Galerie GP & N Vallois, Paris
17.05 – 21.06.2013
© Aurélien Mole
Julien Bismuth
Pli (Ply) pour Eugenia
2013
Papier, mur
Julien Bismuth
Cache
2013
Acier, peinture
Julien Bismuth
Recoin
2013
Plâtre
100 x 0,7 x 0,7 cm
Julien Bismuth
Repli (Reply)
2013
Photographie couleur pliée
12 x 9,5 cm
Edition de 30
Julien Bismuth
I cannot see what I do not want to know
2013
Écran de sérigraphie
100 x 100 x 4 cm
Né en 1973, Julien Bismuth vit et travaille à New York. Son œuvre oscille entre différentes pratiques et divers modes de communication, allant du langage au visuel, de l’objet à la performance et de l’image à la vidéo. À l’occasion de l’exposition « Perroquet » à la Galerie GP & N Vallois, Julien Bismuth présente un nouvel ensemble d’œuvres qui flirte avec le désir du regardeur de les interpréter et de les classifier, et renouvelle l’intérêt de l’artiste pour le médium de l’image, à la fois fixe et en mouvement.
L’exposition partage son titre avec celui de la vidéo Perroquet, dans laquelle Catherine Mongodin a été filmée en train de regarder un film. L’actrice réagit de manière à la fois nuancée et expressive aux changements dramatiques d’un scénario qu’elle seule peut voir, alors que les couleurs vives du film se reflètent sur son visage. De même que les vidéos exposées parallèlement à la Ferme du Buisson, cette œuvre est marquée par une variation continue qui s’exprime par des changements progressifs de couleurs et d’expressions.
Untitled (Spuma) s’inscrit dans la continuité « indéterminée » des œuvres sur papier précédentes de Julien Bismuth, qui sont le fruit d’une expérimentation menée à partir d’un protocole ou d’un geste délibérément restreint (ici l’utilisation exclusive de peinture blanche sur des planches d’illustrations provenant toutes d’un même livre). Dans chaque sur-peinture, le geste de l’artiste, figé dans la matière, fait écho à celui des danseurs de l’image sous-jacente, immortalisés dans leur mouvement.
Une seconde série de travaux se compose de dix écrans de sérigraphie et de leurs empreintes directement apposées sur le mur, représentant des images vaporeuses de nuages, fumées et fumerolles. Chacune des œuvres porte le même titre composé de dix mots I cannot see what I do not want to know [je ne peux pas voir ce que je ne veux pas savoir]. Ces images récoltées, recadrées, puis réimprimées sont des citations. Citer, c’est isoler un fragment, tout en le montrant à la lumière de son isolement. En faisant abstraction de leur contexte originel et de leur signification, ces images se transforment en scènes énigmatiques, ouvertes à l’interprétation, tout comme les nuages qu’elles contiennent.
Les autres œuvres présentes dans l’exposition , Repli (Reply), Le coin perdu (Wall-off), Recoin, Cache) sont des objets dont le sens, la cause et l’origine sont délibérément inconnus. Chacun se lit en regard de son titre, de ses dimensions et de sa technique. Un recueil de textes, accompagnant ces œuvres ainsi qu’une autre série d’objets présentée actuellement à la Ferme du Buisson à Noisiel, sera publié en septembre 2013. Ces textes ne sont pas destinés à expliquer ou interpréter les œuvres en question, mais à les traduire en mots, comme une rumeur ou un écho.
De manière générale, cette relation entre texte et objet est représentative du travail de Julien Bismuth, qui ne cesse de créer des points de rencontre entre le langage et le visuel. Cet « accompagnement à distance » donne ainsi la possibilité au regardeur d’y tracer ses propres itinéraires et d’y inscrire ses propres exégèses.