François Dufrêne
Vue de l’exposition « Sur les dessous »
Galerie GP & N Vallois, Paris
22.01 — 19.02.2010
© D.R.
Vue de l’exposition « Sur les dessous »
Galerie GP & N Vallois, Paris
22.01 — 19.02.2010
© D.R.
Vue de l’exposition « Sur les dessous »
Galerie GP & N Vallois, Paris
22.01 — 19.02.2010
© D.R.
Vue de l’exposition « Sur les dessous »
Galerie GP & N Vallois, Paris
22.01 — 19.02.2010
© D.R.
Vue de l’exposition « Sur les dessous »
Galerie GP & N Vallois, Paris
22.01 — 19.02.2010
© D.R.
Vue de l’exposition « Sur les dessous »
Galerie GP & N Vallois, Paris
22.01 — 19.02.2010
© D.R.
2010 étant l’année du Cinquantenaire du Nouveau Réalisme, la galerie Georges-Philip- pe & Nathalie Vallois a choisi de la débuter par une exposition rétrospective de François Dufrêne, l’un de ses membres fondateurs disparu prématurément en 1982.
Dès 1950, l’artiste donne des récitals lettristes puis déclame ses crirythmes à partir de 1954. Il s’approprie dès 1957 ses premiers dos d’affiches – qu’il nommera par la suite les Dessous.
Raymond Hains et Jacques Villeglé s’étaient emparés des « tableaux tout faits » que constituaient les affiches lacérées anonymement par les passants. Dufrêne va, lui, prêter attention au dos de ces papiers colorés, et planter son drapeau sur ce territoire inex- ploré.
À la fin de l’hiver 1958, Dufrêne propose à Villeglé et Hains d’exposer dans son atelier le Lacéré Anonyme. Les encouragements de Villeglé persuadent Dufrêne de se joindre à l’exposition qui ouvre ses portes le 19 juin 1959. Outre quatre grands envers d’affi- ches, Dufrêne présente une palissade de quatre planches (Ma Palissade) achetées à des ouvriers dans la rue pour provoquer la réaction de Hains. Celle-ci se manifestera quelques mois plus tard, à la première Biennale de Paris, où tous trois exposeront dans la salle des Informels.
Paradoxalement, Dufrêne -le poète et l’écrivain- va travailler les affiches en peintre, ou en archéologue, intervenant sur le subjectile bien davantage qu’Hains ou Villeglé, en grattant couche par couche le matériau pour en exhumer des images fantômes. Ses tableaux, bien qu’ils soient faits du même matériau que les affiches lacérées, montrent alors des nuances, des tons pastels, des formes fragiles qu’on ne trouve nulle part ailleurs.
L’exposition rétrospective à la galerie réunit un ensemble d’oeuvres de 1958 à 1981 -des- sous d’affiches, stencils, cartes postales mais aussi pièce sonore – qui démontrent la singu- larité de ce magnifique artiste qu’est François Dufrêne.
L’exposition sera accompagnée d’un catalogue préfacé par Aude Bodet.