Né en 1969 à Ulverston (Grande-Bretagne)
Vit et travaille à Brighton (Grande-Bretagne)
Depuis ses débuts, Keith Tyson met en place un univers d’images, de dessins, de sculptures, d’objets, et de machines dont les possibilités et les productions en forme et en idées semblent aléatoires et in nies, nous révélant partiellement sa vision du Réel. La Philosophie, les Sciences Physiques, la Biologie, la Sociologie, la Technologie, le Langage, sont autant de structures permettant de classi er la Réalité. Tyson les détourne et les modi e à la manière d’un alchimiste dans son atelier-laboratoire, créant des formes «transitoires» et multipliant les hypothèses. Il réalise des oeuvres alliant ordre et chaos, espace et temps, fantasme et réalité du spectateur confronté à un paysage (l’oeuvre) montrant simultanément micro- et macrocosme. «Le projet de Tyson est faustien sous bien des aspects. Je ne sous-entends pas une espèce de pacte diabolique (bien que cela puisse expliquer son extraordinaire prolixité). Cela donne plutôt la mesure de son immersion dans un processus dynamique qui intègre presque tous les modes d’expression artistique, un processus qui assimile tout dans son incessante croissance. Comme le Faust de Goethe, Tyson n’utilise pas seulement le Progrès pour faire de l’argent, pour la gloire ou le pouvoir (quoiqu’ils puissent être d’utiles produits dérivés) mais comme ressource au service d’un Progrès ultérieur, au service de l’expérience, de la créativité.» (Jeremy Millar, in Ten things (amongst many others) randomly presented for Keith Tyson , 1997)