Exhibitions views – Peter Stämpfli – « Fast and Furious 1969 – 1975 »
Galerie GP & N Vallois, Paris 36 rue de Seine
09.09 — 08.10.2022
Photo : © Tadzio
Courtesy Galerie GP & N Vallois, Paris
Exhibitions views – Peter Stämpfli – « Fast and Furious 1969 – 1975 »
Galerie GP & N Vallois, Paris 36 rue de Seine
09.09 — 08.10.2022
Photo : © Tadzio
Courtesy Galerie GP & N Vallois, Paris
Peter Stämpfli
XZZ 20, 1975
Galerie GP & N Vallois, Paris
09.09 – 08.10 2022
Exhibitions views – Peter Stämpfli – « Fast and Furious 1969 – 1975 »
Galerie GP & N Vallois, Paris 36 rue de Seine
09.09 — 08.10.2022
Photo : © Tadzio
Courtesy Galerie GP & N Vallois, Paris
Exhibitions views – Peter Stämpfli – « Fast and Furious 1969 – 1975 »
Galerie GP & N Vallois, Paris 36 rue de Seine
09.09 — 08.10.2022
Photo : © Tadzio
Courtesy Galerie GP & N Vallois, Paris
Peter Stämpfli
Standard, 1970
Galerie GP & N Vallois, Paris
09.09 – 08.10 2022
Raymond Hains aimait employer, pour désigner l’annexion par les artistes dans les années 1960 d’un bien commun proclamé contre toute raison apparente leur propriété et leur marque de fabrique, le nom d’une pratique médiévale depuis longtemps tombée en désuétude : le « droit d’aubaine ». […] Cette appropriation n’est aucunement le fait d’une décision arbitraire et concertée : Stämpfli en est venu à concentrer sa peinture sur la représentation des sculptures de pneumatiques au terme d’un lent processus, où l’intuition et l’exploration visuelle, non le calcul, ont joué un rôle essentiel. En 1962, il a délaissé l’expressionnisme abstrait (qu’il pratiquait encore au moment de son arrivée à Paris en 1959) pour une figuration réaliste élégante et économe, proche de la peinture de Tom Wesselmann (l’un des grands noms du pop art, pas toujours reconnu à son juste rang) bien qu’il n’y ait avec l’artiste américain aucun lien d’influence. Sept années durant, il s’est concentré sur les images du quotidien, épurant peu à peu ses tableaux pour ne garder souvent que des fonds verts ou blancs : durant cette période de maturation, il a resserré ses cadrages […] pour réduire ceux-ci à l’automobile tout d’abord, puis aux roues, et enfin aux pneumatiques.
Extrait du texte de Didier Semin publié dans le catalogue de lʼexposition