Vue de l’exposition « I was born to have Adventure »
Galerie GP & N Vallois, Paris
17.01 – 01.03.2014
Project room
© Aurélien Mole
Vue de l’exposition « I was born to have Adventure »
Galerie GP & N Vallois, Paris
17.01 – 01.03.2014
Project room
© Aurélien Mole
Vue de l’exposition « I was born to have Adventure »
Galerie GP & N Vallois, Paris
17.01 – 01.03.2014
Project room
© Aurélien Mole
Vue de l’exposition « I was born to have Adventure »
Galerie GP & N Vallois, Paris
17.01 – 01.03.2014
Project room
© Aurélien Mole
Vue de l’exposition « I was born to have Adventure »
Galerie GP & N Vallois, Paris
17.01 – 01.03.2014
Project room
© Aurélien Mole
Pierre Seinturier
Island of Love
2013
Huile sur papier marouflée sur bois
51 x 71 cm
© Emile Ouroumov
Pierre Seinturier
The water turned black
2013
Crayon gras sur papier marouflé sur bois
51 x 71 cm
© Emile Ouroumov
Pierre Seinturier
Bend over and spray d’em
2013
Huile sur papier marouflée sur bois
72 x 52 cm
© Emile Ouroumov
Pierre Seinturier
Listen honey, Would I lie to you, just to get in your pants?
2013
Huile sur papier marouflée sur bois
72 x 102 cm
© Emile Ouroumov
Pierre Seinturier
Do they pay you good for the stuff that you do?
2013
Huile sur papier marouflée sur bois
70 x 100 cm
© Emile Ouroumov
Pierre Seinturier
Happy Trail
2013
Crayon gras sur papier marouflé sur bois
51 x 71 cm
© Emile Ouroumov
Pierre Seinturier
Sneek a peak (pee-ka-boo)
2013
Crayon gras sur papier marouflé sur bois
51 x 71 cm
© Emile Ouroumov
Pierre Seinturier
Come in deu boat huh
2013
Crayon gras sur papier marouflé sur bois
72 x 102 cm
© Emile Ouroumov
Pierre Seinturier
The Illinois Enema Bandit – I might be moving to Oregon
2013
Huile sur papier marouflée sur bois
72 x 102 cm
© Emile Ouroumov
Pierre Seinturier se tient toujours aux aguets, un crayon et un carnet de dessin à portée de main. Il accumule et consigne des formes, des images ou encore des figures vouées, le plus souvent de mémoire, à être transposées à l’échelle supérieure du dessin, de la peinture ou de l’huile sur toile.
Pierre Seinturier raconte des histoires, ou plus précisément des actions : celle d’un homme poursuivant une femme sur une passerelle au-dessus d’un canal, d’un chasseur tirant sur une cible tandis qu’un compère braque son arme sur lui ou encore d’un autre homme tirant sur un ours dans le décor verdoyant de l’une des forêts millénaires de l’Ouest américain. Une apparente tranquillité laisse le spectateur présager des drames à venir : un meurtre, une lutte, une noyade… Une tension sourde envahit son Œuvre qui emprunte au cinéma, mais aussi aux techniques dites de l’image imprimée, le cadrage, la composition et la précision des volumes s’apparentant à des storyboard. Rien n’est laissé au hasard et, selon l’humeur, l’artiste n’hésite pas à reprendre un même thème en jouant sur des variations de couleur ou de narration pour construire des scenarii aux intrigues dignes de films noirs.
Héritier d’une certaine tradition picturale, Pierre Seinturier présente une peinture résolument contemporaine, prolongeant avec maîtrise les questions et recherches de ses prédécesseurs. Passager clandestin de ses propres images, il ne s’intéresse pas tant à l’histoire ou à la morale qu’à la beauté d’un moment, d’un geste.
Né en 1988, Pierre Seinturier vit et travaille à Paris. Diplômé de l’École Nationale des Arts Décoratifs, il reçoit en 2013 le prix spécial du jury du Salon de Montrouge et présente la même année The torture never stops aux musées des Tissus et des Arts décoratifs de Lyon, dans le cadre des modules de la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent (exposition présentée jusqu’au 5 janvier 2014).